Philippe Laurent, fondateur de MandarinMaster, témoigne :
“En apprenant le chinois j’ai découvert que c’était faisable et je suis entré avec mes yeux d’occidental dans une culture multimillénaire fascinante.”
“Apprendre le chinois n’est pas si difficile et en vaut vraiment la peine : il faut juste une méthode et y voir un avantage.”
En créant cette nouvelle plateforme d'apprentissage du chinois, MandarinMaster a pour mission d'offrir à tout un chacun la chance de faire du chinois un atout personnel et professionnel. “Car oui, apprendre le chinois est une chance.”
Pour se lancer vraiment dans l’apprentissage du chinois, il faut :
“En fait, dit Philippe, mes deux moteurs ont été la curiosité et l’envie : qui sont les Chinois, pourquoi sont-ils si différents de nous ? Comment me préparer à partir en Chine pour travailler avec eux ?”
“La langue étant une convention pour communiquer entre semblables, elle est la porte d’entrée idéale pour comprendre une culture. Avec le chinois, cela est flagrant.”
En effet, un caractère chinois nous montre même visuellement comment les Chinois perçoivent la nature, les éléments, l’homme et la femme, la famille, leur nation, le travail, les relations interpersonnelles, les situations, etc. La manière dont les caractères sont construits (avec les radicaux) nous dévoile ce qui compte aux yeux des Chinois.
En chinois il existe des caractères pour exprimer la négation mais aucun caractère pour dire OUI ou NON ?
Cela peut nous paraître incroyable … et c’est très éclairant :
Nous Français, nous demandons facilement “Alors c’est oui ou c’est non ?”
Si nous mettons un Chinois devant ce dilemme, il va être gêné et pourra sourire. Car le Chinois n’est jamais catégorique et ne prend pas position de manière binaire et tranchée. Il prend toujours le temps d’observer le contexte avant de porter un jugement sur une idée, une action ou une situation. Son positionnement n’est pas de principe mais stratégique avec pour finalité de tirer parti au mieux de la situation sans mettre en risque la relation.
La crise en chinois se dit 危机 (wéi jī) c’est-à-dire un mélange de risque (危险) et d’opportunité (机会). Pour un Chinois, la crise est un moment à la fois risqué et opportun où il convient d’éviter les dangers et de se tenir prêt à saisir de nouvelles opportunités.
Finalement une vision très positive des problèmes, échecs ou épreuves qui peuvent toucher un individu, un groupe, une nation.
On pourrait allonger la liste mais passons au chinois comme atout professionnel.
Philippe reconnaît aujourd’hui : “c’est réellement ma connaissance et ma pratique du chinois qui m’ont permis d’évoluer professionnellement jusqu’à réaliser mon rêve : partir en Chine pour y travailler”.
Il ajoute “Je crois que c’est grâce à cette expérience unique que je comprends aujourd’hui la nécessité d’un management qui concilie l’exigence du carré et la souplesse du rond”.
En plus d’utiliser quotidiennement le chinois comme langue de travail avec son équipe ou ses clients, Philippe a pu percevoir les bienfaits d’une sagesse pragmatique et silencieuse, très différente de la sagesse grecque (plus logique et orale), qui laisse le temps au temps, laisse advenir sans contrainte et favorise les conditions du succès plutôt que d’imposer le succès comme un objectif.
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